Vous me croirez si vous voulez

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Je bois, je fume et je vous emmerde

Le Professeur Choron (né le 21 septembre 1929 à La Neuville-aux-Bois, Marne - décédé le 10 janvier 2005 à Paris), de son vrai nom Georges Bernier, était un humoriste français et le co-fondateur du journal Hara-Kiri. La comédienne et humoriste Michèle Bernier est sa fille. De condition modeste, orphelin de père à 11 ans et sans avoir fait beaucoup d'études, il s'est lancé dans la vie par de petits métiers, puis s'est engagé pour 28 mois de guerre d'Indochine où il a entre autres été, selon ses propres termes, « enculeur de sergent ». Son véritable nom était Georget (avec un t final) Bernier. Il s'est inspiré pour son pseudonyme de la rue Choron où étaient situés les locaux d’Hara-Kiri.
Gébé, Wolinski et Cabu, reste attaché.

vendredi 9 janvier 2009

Les Proverbes très philosophiques de l'éminent Professeur Choron


Ne croyez pas qu'en laissant vos dents chez le dentiste vous l'aurez payé...

Il est difficile d'attraper un nègre dans un couloir, surtout s'il n'y est pas

Celui qui écoute aux portes la prend souvent en pleine gueule

Mieux vaut une main d'écus qu'une main pleine de merde

Petite fille sera bientôt prise qui mordille à toutes les queues

Si tu veux connaître ton ami, baisse ton pantalon et mets-toi à quatre pattes au bord du chemin

Au jugement dernier, on te demandera:"Quels sont tes actes ?" et non:"Qu'est-ce que tu bois ?"

La main ne peut rattraper le pet qu'on vient de lâcher

La chandelle qui va devant éclaire mieux que celle qu'on s'est mise dans le derrière

Celui que tu assieds sur tes épaules essaiera de te pisser dans le col de la chemise

Qui se casse les dents sur l'os mange rarement la moelle

Il ne faut pas rincer la coupe de l'amitié dans la cuvette des WC

C'est toujours les cordonniers qui ont les dents les plus déchaussées

On encule plus de mouches avec de la vaseline qu'avec du vinaigre

Il faut que le hasard renverse la tortue pour qu'elle voie passer le Concorde

Il y a plus de bonheur à donner des coups de pieds au cul qu'à en reçevoir.

Rien ne nous rend aussi grands qu'une paire d'échasses.

Tant qu'un homme n'a pas la tête tranchée, rien n'est perdu pour son chapeau.

Le cimetière ne sera pas complet avant que vous n'y soyez.

La récompense d'avoir mangé, c'est le plaisir de chier.

A homme paresseux, la chevelure est un fardeau.

C'est toujours les lunetiers les plus mal lunés.

Jamais une bite ne confie un seul trou à sa destinée.

Réchauffe les pattes d'une grenouille sur une plaque chauffante, et aussitôt elle te saute à la gueule !

L'orphelin qui met les doigts dans son nez est obligé de se donner lui-même une bonne claque.

Nul n'aime se faire arracher les ongles, la tenaille fût-elle d'or.

On flatte la fille jusqu'à temps qu'on l'ait sautée.

Jette l'homme chanceux dans l'huile bouillante et il remontera avec une frite dans la bouche.

Quand la merde tombe du ciel, le malchanceux n'a pas de chapeau.

Il ne faut pas changer son cheval borgne contre une deux-chevaux qui n'a plus de phares.

Si ma femme a le feu au cul, les autres viennent y allumer leur cigare.

Si quelqu'un trempe son cul dans la soupe, ne lui demande pas de bouillon.

La soif du coeur ne s'apaise pas avec une seule bière.

Quand le roi remet sa tournée, c'est le peuple qui paye.

Les coups de bite d'un cheval font honneur au lad qui les endure.

On a souvent besoin de cogner sur un plus petit que soi.

Femme qui a souvent coutume de sucer, le palais lui démange.

Si le père pue des pieds et la mère pue de la gueule, comment le fils sentirait-il bon ?

Les femmes sont comme les chevaux, il faut leur caresser la croupe avant de les enfourcher.

Il ne suffit pas à une casserole d'avoir la queue coupée pour ressembler à une tasse de thé.

Un chien qui lèche les couilles vaut mieux qu'un homme ingrat.

Donne des bras à un manchot, il te demandera une montre-bracelet.

La nuit, tous les ivrognes sont gris.

Mieux vaut claquer du fric que du bec.

On peut violer les lois sans enlever la culotte.

Deux yeux qui voient un beau cul, ne valent pas un doigt qui touche.

Le vagin devrait être comme un costume, ni trop étroit ni trop relâché.

La tortue ne pète jamais dans sa maison.

Seul le cul sait que le slip est sale.

Il y a plus d'hémorroïdes au hameau que l'imagine le bedeau.

Comme la tartine, l'ivrogne tombe toujours du côté qui est complètement beurré.

Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu chies.

Là où la femme fait défaut, la chèvre est appelée "chérie".

Le clochard paie le bienfait avec des puces.

Poule qui couve des navets n'aura jamais de poussins.

Tu es poussière et tu retourneras dans le sac d'aspirateur.

On chie dans les bottes du lâche, il dit "Ca me fait chaud aux pieds".

Qu'importe qu'il y ait sur le trône Tibère ou Titus, quand j'ai envie de chier, c'est mon tour !

Le mendiant de poignées de main reçoit plus que le mendiant d'écus.

C'est toujours le chauve qui trouve le peigne dans la galette des rois.

La chaleur du lit ne fait pas cuire les miches.

Trouve-moi un homosexuel raisonnable et j'enlèverai mon slip.

C'est quant le chat est repu qu'il dit que le cul de la souris pue.

Qui a la bite en beurre ne doit pas s'approcher du four.

Si tout le monde te dit que tu es con, il est temps de manger du foin.

Quand le paon regarde son cul, il défait sa roue.

Un bègue est comme une horloge qui sonnerait les minutes.

Les paroles s'envolent, les enclumes restent.

Fais agenouiller le chameau et tu l'enculeras à ta guise.

Concierge qui roule, ne s'arrête qu'au bas de l'escalier.

Crédit est ivre mort, les mauvais payeurs l'ont fait boire.

Seuls les végétariens ne se mangent pas entre eux.

La difficulté de réussir ne fait qu'ajouter à l'envie de rester couché.

Mieux vaut souffir de la solitude que d'être accompagné par deux gendarmes.

Donnez-moi de l'argent pour boire, je trouverai le bistrot.

Châtiment qui se fait attendre... pourrait au moins téléphoner.

C'est sur la partie galeuse que l'on met le plus de fond de teint.

Qui sème le vent court après son chapeau.

Le juste milieu est dans la raie des fesses.

On n'est jamais si bien branlé que par soi-même.

Baiser est humain, enculer est divin.

Si on pouvait mettre ses pieds dans les nichons, on les appellerait des chaussons.

Femme qui pète et poule qui pond ne font que bruit dans la maison.

Qui a le cul en fleur doit éviter de chier contre la ruche.

Si ma tante en avait, on l'appelerait pour qu'elle nous les montre.
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vendredi 22 août 2008

Professeur Choron

Le Professeur Choron (né le 21 septembre 1929 - mort le 10 janvier 2005 à Paris), de son vrai nom Georges Bernier, est un humoriste français co-fondateur du journal Hara-Kiri.

Il est le père de la comédienne et humoriste Michèle Bernier.

De condition modeste, orphelin de père à 11 ans et sans avoir fait beaucoup d'études, il s'est lancé dans la vie par de petits métiers, puis s'est engagé pour 28 mois de guerre d'Indochine.

Au retour, il a travaillé comme colporteur puis chef des ventes du journal satirique Zéro. C'est là qu'il a rencontré François Cavanna et Fred, avec qui il a fondé en 1960 le mensuel Hara Kiri, auquel son nom, avec celui des dessinateurs Topor, Reiser, Gébé, Wolinski et Cabu, reste attaché.

En 1962, après une première interdiction, la rédaction du journal est passée de la rue Choron à la rue de Montholon et a adopté les éditions du Square comme raison sociale.

Le Professeur Choron assumait dans l'équipe des éditions du Square le rôle de « patron » gestionnaire, mais s’investissait également dans le travail de la rédaction. Il créait ou participait aux fausses-pubs, aux photo-montages, écrivait des textes, et jouait dans les romans-photos. On retiendra notamment ses «Jeux de cons» et ses «Fiches-bricolages», dans lesquels il se mettait lui-même en scène.

À cette époque il a fait des apparitions dans l'émission de Jean-Christophe Averty Les Raisins Verts.

En 1969, l'équipe de Hara-Kiri a créé, en plus du mensuel, Hara-Kiri Hebdo, devenu peu de temps après L'Hebdo Hara-Kiri.

Après la parution en novembre 1970 du titre « Bal tragique à Colombey : un mort », allusion à la mort du général de Gaulle et référence à l'incendie de la discothèque du 5-7 de Saint-Laurent-du-Pont qui avait fait 146 morts (et qui avait fait aussi l'objet d'un titre dans Hara-kiri hebdo : « Le bal continue pendant les travaux »), le titre a été interdit, et le professeur Choron a décidé, avec son équipe de rédaction, de changer ce nom en Charlie Hebdo, pour passer outre l'interdiction de paraître.

Les éditions du Square éditaient également Charlie Mensuel, mensuel consacré à la bande dessinée, dirigé au départ par Delfeil de Ton puis pendant plus de 10 ans par Wolinski, la Gueule ouverte, un des premiers journaux écologistes, fondé par le dessinateur Pierre Fournier, puis Mords-y l'oeil, Surprise, dirigé par le dessinateur Willem et BD, l'hebdo de la BD, dirigé par l'écrivain Jean-Patrick Manchette, Grodada premier journal pour enfants non mièvre, les animaux y sont sexués.

Proche de Jean-François Devay, directeur du journal Minute, il lui est arrivé de mettre par impécuniosité sa plume à la disposition de cet hebdomadaire de droite.

Auteur de chansons, il les a interprétées sur scène, accompagné notamment par le dessinateur Philippe Vuillemin, Jackie Berroyer et Jean-Marie Gourio. Le groupe Odeurs, de Ramon Pipin l'invita à assurer sa première partie à l'Olympia.

En 1988, le Professeur Choron a adapté pour la télévision ses fiches bricolages, publiées dans Hara-Kiri. Il a également participé à l'émission de Jean-Michel Ribes, Merci Bernard.

Ses derniers titres de presse ont été La Mouise, vendu par des colporteurs, et Grodada, journal pour enfants, créé avec le dessinateur Charlie Schlingo. Il a par ailleurs participé à plusieurs publications se réclamant de Hara-Kiri, notamment Zoo et Yéti, ainsi qu'à Zéro, magazine lancé en 1986 par Gébé et Gourio après la fin de Hara-Kiri.

Le Professeur Choron est mort à l'hôpital Necker d'une leucémie le 10 janvier 2005. Il est enterré à Paris, au cimetière du Montparnasse (26e division) avec sa femme Odile Vaudelle (1934-1985).

En 2008, le réalisateur Pierre Carles et le dessinateur Martin lui ont consacré un documentaire intitulé Choron Dernière.
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